Jozef Dehandschutter
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Jozef Dehandschutter

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Jozef Dehandschutter smallJozef Dehandschutter (1930-2020)

 

Né à Halle (Belgique) le 5 janvier 1930
Premiers vœux le 8 septembre 1949
Ordonné prêtre le 12 septembre 1954
Missionnaire en RD Congo et en Belgique
Décédé à Sint-Pieters-Leeuw (Belgique) le 7 novembre 2020 à l’âge de 90 ans.



Jozef a grandi à Halle dans une fa­mille de neuf enfants, avec le grand rêve de devenir missionnaire. Il est entré à Scheut en 1948 avec le grand projet de devenir missionnaire en Chine. Cependant, en raison de di­verses contraintes, il a été envoyé en RD Congo. Pendant plusieurs an­nées, il a été aumônier diocésain de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne et de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Fémi­nine. À la fin de ses études de sociolo­gie à Paris, il devient responsable de la Formation permanente des Scheu­tistes, une tâche qu’il accomplit avec beaucoup d’enthousiasme. Il devient ensuite professeur de religion dans les écoles secondaires d’Anvers. Il a aussi travaillé comme comptable pour des expéditions à la Procure de Scheut. Pendant plusieurs années, il a vécu dans la communauté de Schilde et, à partir de 2015, dans la commu­nauté de Zuun.

La vie de Jozef était comme l’his­toire des disciples d’Emmaüs racon­tée par Luc : marcher avec les gens sur la route, partager leurs joies et leurs peines, irradier un peu de ce qui vit en nous, parfois avec beau­coup de doutes, d’incertitudes et de faiblesses.

Jozef avait les deux pieds sur terre et était très réaliste. Il voyait sa foi comme une façon de vivre en s’inspirant du Christ. Face à sa maladie et à sa souf­france, il a beaucoup réfléchi sur le sens de la vie. C’est ainsi qu’il trouva conso­lation dans les écrits de Maurice Zundel, dont il avait « dévoré », disait-il, une vingtaine de livres.

Jozef a donné le meilleur de lui-même au Seigneur et aux gens par­tout où il a travaillé. En tant que jeune missionnaire, il avait un grand rêve : pas de grandes nominations ou de ré­alisations spectaculaires, mais des tâches dans lesquelles il se sentait bien. Dans sa confrontation avec ses faiblesses et ses limites, son humilité et sa patience, sa confiance et son courage pour la recherche sont deve­nus évidents. Cette recherche est maintenant terminée avec Celui qui l’a accompagné toute sa vie sur le chemin d’Emmaüs. ■


par Cyriel Stulens