Piet Coppens
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Piet Coppens

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Frederic Vital Mees smallPiet Coppens (1927-2020)

 

Né à Dinteloord (Hollande) le 5 mai 1927
Premiers vœux le 8 septembre 1948
Ordonné prêtre le 2 août 1953
Missionnaire aux Pays-Bas
Décédé à Teteringen (Hollande) le 26 octobre 2020 à l’âge de 93 ans.



Piet est né à Dinteloord, dans le Brabant occidental où il a cultivé l’amour pour la nature. En raison d’un incident malheureux, Piet a perdu la vue de son œil droit. Cet œil a continué à le déranger jusqu’à la fin de sa vie.

Piet a connu la vie missionnaire CICM quand il est venu à Sparrendaal en 1954 comme professeur de biologie. Pendant qu’il étudiait à l’Université d’Utrecht (1957-1962) pour obtenir un diplôme de maîtrise en biologie, il a en­seigné la biologie aux étudiants en philo­sophie du « Mgr Hamerhuis » de Nimègue. Après avoir obtenu son di­plôme de maîtrise en biologie, il est de­venu professeur à temps plein au Collège de la Mission à Sparrendaal (1962-1970). Lorsque le Collège de la Mission a fermé ses portes en 1970, il est devenu professeur de biologie au Collège Maurick à Vught, jusqu’en 1986.

Il est ensuite devenu recteur de la communauté CICM de Sparrendaal (1986-1992) et premier directeur de la maison qui accueillait des religieux âgés à Sparrendaal (1992-1997). Il a aussi eu tout le temps pour consacrer son énergie à son jardin qu’il aimait beaucoup. Tous les jours et jusqu’à un âge avancé, vous pourriez le trouver dans le jardin ou dans sa serre.

Même si Piet a eu une vie très occu­pée en tant que scientifique et profes­seur, il est resté avant tout un mission­naire de Scheut. Pendant des années, il a fourni une assistance dominicale à plusieurs paroisses voisines. Et que dire de son appel missionnaire, qui a motivé son entrée dans la Congréga­tion des Missionnaires de Scheut en 1947 ? Il en a lui-même parlé lors de la célébration de son 60e anniversaire d’ordination sacerdotale en 2013 : « Je voulais être missionnaire. Partir pour la Chine comme le Père Marinus van Heyst, un frère de ma tante. Les cir­constances ont beaucoup changé ma vie. Mais oh, c’était apparemment mon chemin. C’est bon ainsi. »

Piet, vers la fin, a d’abord eu quelques difficultés à vieillir, mais est finalement décédé comme un homme satisfait dans sa propre chambre à Park Zuiderhout à Teteringen. ■


Par Herman Kronenberg