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    Ceux qui nous ont quittés

    Raymond Debeuckelaere

    Raymond Debeuckelaere

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     Raymond Debeuckelaere (1932-2022) Sébastien_web.jpeg

     

     Né à Roeselare (Belgique), le 13 mai 1932.

     Il était missionnaire au Congo (Kasayi) et en Belgique.

     Décédé à Torhout (Belgique), le 9 mars 2022, à l'âge de 89 ans.

     

     

    Après ses études de philosophie à Néchin et de théologie à Kessel-Lo et Louvain (Belgique), Raymond était parti pour le Congo en 1958. Sa vie missionnaire active a été divisée en deux parties bien définies : 16 ans au Congo (de 1958 à 1974) et 35 ans dans le diocèse de Bruges (de 1974 à 2009). Au cours de ces deux pério­des, il s’était impliqué dans le travail éducatif et la pastorale paroissiale.

    Au Congo, il avait passé sept ans à Muetshi comme Directeur de l’école primaire et comme prêtre itinérant, puis comme prêtre itinérant à Mayi Munene, Luebo, Ndekesha et Kitangua. Il avait continué à suivre le même rythme dans la deuxième période : il avait été aumônier et éducateur pendant onze ans au foyer « Nos enfants » à Rumbeke, puis, co-curé à Lendelede, Gistel et enfin prêtre dans la fédération de Gistel en tant que prêtre résident à Zevekote. Depuis 2003, il était également Directeur général des Sœurs de Saint-Vincent de Paul à Lendelede.

    Depuis sa première période, en tant que prêtre itinérant, Raymond avait appris à ne pas attendre que les gens viennent vers lui, mais allait lui-même vers eux. Ses visites de porte à porte étaient très appréciées par les gens. Il était connu comme le pasteur cordial qui trouvait sa joie dans la liturgie, dans la prédication et dans la rencontre avec les gens. Malheureusement, un mal invisible le frappe alors : il devient sourd, vraiment sourd. Il avait souvent été seul à cause de son travail, mais sa surdité a accru son sentiment de solitude et de ne pas être compris.

    En 2009, à l’âge de 77 ans, Raymond était allé se reposer à Torhout, où il avait assumé, entre autres, des tâches de facteur et de sacristain. Il l’avait fait avec beaucoup de dévouement et de manière très ponctuelle. Ces dernières années, il était dépendant d’un déambulateur, ce qui l’empêchait de présider la liturgie, et cela lui faisait mal. Raymond n’avait pas beaucoup ouvert les portes de son cœur. Il savait que le Père voit dans le secret. Il avait également mené une vie saine et très sobre, et rien ne laissait présager qu’il mourrait si soudainement. Après un court séjour à l’hôpital, il a pu, après beaucoup d’insistance, retourner dans sa communauté et y mourir paisiblement le lendemain.  

    Fernand Degroote, Arnold Quartier et Werner Lesage