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    Ceux qui nous ont quittés

    Paul Snoeck

    Paul Snoeck

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    Vincent Van MeelPaul Snoeck

    (1936 – 2024)

     

    Né à Wetteren le 31 décembre 1936.
    Premiers vœux le 8 septembre 1955.
    Ordonné prêtre le 7 août 1960.
    Missionnaire au Mexique, en République Dominicaine, aux États-Unis et en Belgique.
    Décédé à Sint-Pieters-Leeuw (Zuun), le 20 janvier 2024, à l'âge de 87 ans.

     

    Après ses études secondaires à Wetteren et à Gand, Paul se présente à Scheut, parce qu'il veut devenir missionnaire. En 1961, il devait partir en mission, mais on lui demanda d'étudier la philosophie à l'Université de Leuven. Les supérieurs avaient vu qu'il avait de nombreux dons intellectuels. Après avoir obtenu sa licence à Leuven, il étudia en plus la théologie à Nijmegen pendant quatre ans.

    En 1969, il part, pour le Mexique, à Cuernavaca afin d'apprendre la langue espagnole et la culture latino-américaine. Cela lui permit de pratiquer l’espagnol dans la pastorale à Saint-Domingue en République Dominicaine. Au bout d'un an, il est appelé à devenir le directeur spirituel des jeunes confrères en formation à Washington. Il a fait cela pendant cinq ans. Il a ensuite passé six années dans la pastorale au Texas et en Californie.

    En 1984, il a été nommé à la communauté de formation CICM au Mexique, en tant que recteur puis en tant qu'économe. Entre-temps, il a travaillé dans l'équipe pastorale engagée dans les quartiers populaires du Mexique. Après la fermeture de la maison de formation, il a pu y travailler à plein temps. Pendant 26 ans, il est resté dans la même région du Mexique.

    En 2006, il rentre définitivement en Belgique, pas pour se reposer, mais pour devenir animateur des communautés CICM en Belgique. A partir de la rue Berckmans, il alla partout animer des retraites et des récollections.

    Sans aucun doute, la vie missionnaire de Pablo a été marquée par la Vierge de Guadalupe. Son image l'a accompagné jusqu'au dernier jour. Pendant plus ou moins vingt-cinq ans, il eut le privilège de vivre au Mexique, non loin de la colline de Tepeyac, où Notre-Dame de Guadalupe était apparue au pauvre Juan Diego.

    Que peut-on dire de Pablito ? Tout d'abord, il avait un amour profond pour les pauvres et les marginalisés. Il les aimait et était convaincu qu'ils étaient les vrais messagers de la Bonne Nouvelle. Il écoutait avec son cœur leurs problèmes, partageait leurs souffrances, partageait souvent un repas avec eux et priait avec eux. Il les a aidés à former de petites communautés engagées dans la lutte contre la pauvreté et ses causes. Pablo a estimé qu'il était important de partager la vie des gens et de vivre, autant que possible, dans une simplicité matérielle semblable à la leur. Il ne reculait pas devant les obligations ou les services de la vie communautaire. Tous les soirs, il aimait faire la vaisselle. Il était toujours prêt à aider. Il se rendait régulièrement avec des seaux aux camions qui apportaient de l'eau potable.

    Pablo ne se plaignait jamais et se mettait rarement en colère. C'était un homme très discret, incapable de médire des autres en quoi que ce soit. Lors des réunions, il n'imposait pas son point de vue et était souvent le dernier à prendre la parole. La prière a joué un rôle majeur dans sa vie. Ses derniers mois ont été très pénibles, mais quand quelqu'un s’adressait à lui en espagnol, son visage s'illuminait. Les Mexicains sont restés dans son cœur jusqu'à son dernier souffle.

     « On est semé dans la faiblesse et on reprend vie dans la puissance ». Oui, nous croyons qu'il est vivant et qu'il partage la vie de Dieu, proche de Notre-Dame de Guadalupe, si chère aux plus pauvres du Mexique et d'Amérique latine.

    Cyriel Stulens, cicm  §